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Communiquer dans le couple

  • Photo du rédacteur: HELENE QUINERY
    HELENE QUINERY
  • 6 sept.
  • 2 min de lecture

Le point de départ de la communication est toujours quelque chose de dit, de vu, ou de non-dit.


un couple, homme - femme, se regarde assis dans les yeux et ses tiennent les mains sans parler


Souvent, nous sommes en relation avec la situation non pas comme elle est de manière objective, mais comme nous imaginons qu’elle soit ou comme nous craignons qu’elle soit.

Cela amène à des impossibilités de communiquer efficacement car l’un, l’autre ou les deux peuvent être envahis par le jugement, à cause de projections faites de la situation.

L’impression de jugement va alors placer la personne dans un mode de défense, un mode réactif.

Pour sortir de cela et pour permettre à chacun de se faire entendre, pour sortir de la pensée binaire où il y a uniquement des oppositions, il est important que les sentiments et les besoins de chacun soient regardés.

En apportant un regard non jugeant, un regard exempt de ses propres croyances héritées des normes sociales, d’un héritage familial, d’une culture, alors un regard objectif sur la situation sera possible.

Il y a plus de chance de pouvoir coopérer et de cocréer si on pose les choses d’un point de vue objectif. Il est essentiel de garder en tête que le couple est un espace de cocréation, où chacun existe aussi individuellement, avec des sentiments et des besoins différents.

Ce n’est pas parce que l’autre ressent des sentiments ou des émotions opposés et a des besoins différents, qu’il n’y a pas de possibilité d’échanger et de se comprendre.

Il est important que face à une situation, chacun prenne le temps de s’écouter intérieurement, avec empathie, c’est-à-dire en étant à l’écoute des sentiments qui émergent face à la situation et en prenant la responsabilité de ses ressentis, en les assumant.

Prendre quelques minutes pour se ressentir est l’entrée afin de communiquer dans le couple en se basant sur l’empathie et la responsabilité.

Prendre conscience de l’apport des sentiments et des besoins de l’autre va aussi éviter de tomber dans une analyse de la situation qui sera souvent basée sur des craintes, des peurs, des projections.

Être dans une écoute à soi empathique et bienveillante permet alors de rejoindre l’autre sur le même mode d’écoute. Cela va laisser la possibilité de chasser les jugements sur soi, sur l’autre et sortir de ses propres enfermements, de ses croyances limitantes.













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